Hourloup' Revengers
Zinguinchor Hourloup' Revengers, Ultraball 2100
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- PatouSch: Hourloup' champion, le reste c'est du bidon !
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All Hourloup' Joueb
Session Joueb
Hourloup' Champion : le retour des dinosaures
La fête bat son plein à Ziguinchor ! Dix-neuf ans après leur premier doublé coupe-championnat en 2100, dix ans après leur dernier titre de champion de Platinium en 2109, les Hourloup'Revengers sont de retour au sommet de la hiérarchie mondiale. Au passage, ils repassent devant les All Darks d'Auckland au palmarès des équipes ayant remporté le plus de titres majeurs. Le récit d'un come-back réussi.
Les grandes équipes ne meurent jamais.
Fin de saison 2115. Qu'il paraît loin le temps où les Revengers gagnaient des titres ! Avec 7 défaites au compteur, Hourloup' échoue à la 13e place du championnat et doit se résoudre à abandonner la Platinium pour la première fois de son histoire. Pour la plupart des observateurs, ce n'est pas seulement ne page qui se tourne, c'est un livre qui se referme, une belle histoire qui s'achève.
Descente aux enfers ou nouveau départ ?! A l'instar des Auckland All Darks et Milwaukee Thunderbirds quelques années plus tôt, Hourloup' va trouver les ressources pour rebondir en Golden League et y rester le moins de temps possible. Sous l'impulsion de Mickey Hoilette, transféré d'Anchorage, les Revengers changent de style et retrouvent un second souffle. Toujours fringant à 30 ans, Jaako Filatov bat le record du nombre de matchs en carrière en pro, sans oublier d'inscrire encore 67 points tout en passant le relais au jeune Sockleh Samai, fraîchement issu du Centre de formation. Ziguinchor est champion de Golden dès la première saison et revient en Platinium avec des ambitions et des tactiques retrouvées.
Dès 2117, les hommes de Patou Schminoosh se mêlent à nouveau de la course au titre suprême, même s'ils seront finalement trop courts de quelques millimètres pour finir sur le podium cette année là. Mais ils remettent ça en 2118, menant le championnat invaincus jusqu'à la 7e journée avant de terminer 2e derrière les intouchables Thunderbirds. Ce n'est que partie remise, la saison 2119 sera la bonne...
L'Ipip Agora a tremblé jusqu'au bout
Le suspense aura duré jusqu'aux dernières secondes du dernier match. Les Revengers avaient besoin d'un nul ou d'une victoire contre Orana Dream of Chaos pour être sacrés, d'autant que les Killa Clowns mettaient la pression de leur côté en s'imposant face à une équipe d'Ost-Berlin Richter amoindrie après avoir abdiqué toute prétention au titre à Ziguinchor au tour précédent.
Au grand dam des supporters locaux, Hourloup' va se révéler pour une fois impuissant en attaque : Sur la première offensive, Samai se laisse neutraliser par Dagnaud puis Ojaniemi, malgré une bonne récupération de balle, croise trop son tir à mi-distance. Et sur la 2e, Morsi ne peut inscrire qu'un seul point bonus avant de subir le retour d'un Sam Braune survolté, qui parvient à bloquer l'attaque d'Hourloup' à lui tout seul !
C'est donc sur les deux quart-temps d'attaque d'Orana Dream of Chaos que le match doit basculer. Hourloup' justifie son statut de champion en étant la première équipe depuis bien longtemps à empêcher Braune d'inscrire le moindre point ! Avec 93 points au compteur depuis le début de saison, le goleador comptait bien entrer dans le clan très fermé des joueurs à + de 100 points sur une saison, mais ses fameuses attaques à 7 points auront finalement mordu la poussière face à l'organisation défensive d'Hourloup.
"Defence ! Defence !" Les tribunes redoublent d'encouragements au dernier quart-temps, alors qu'Hourloup' mène 6-0 et que du côté d'Anchorage le buteur Dotson vient de porter son total à 95 pts. Orana et Sam Braune tentent une dernière charge pour essayer de remonter leur retard et remporter le match. Quand Braune atteint la zone bonus, flanqué de trois partenaires, les supporters d'Hourloup' sont au bord de l'apoplexie... Mais c'est le moment que choisit Clément Banguli pour réussir le sack qui va faire définitivement basculer, et la rencontre et le championnat ! Hourloup' offre une dernière frayeur à son public en cafouillant la relance, mais Samai réussit finalement à esquiver Zaini, privant Braune de sa dernière possibiité de récupérer la balle et de conserver son titre de meilleur marqueur ! Le score restera à 6-0, le stade peut enfin exploser...
Un parcours de champion
9 victoires d'affilée, dont 7 acquises avec au moins 6 pts d'écart : les Hourloup' Revengers ont bel et bien réalisé une saison de champion ! Elle aurait peut-être été meilleure encore si les deux premiers tours du début de saison n'avaient eu à souffrir de quelques absences liées à la préparation estivale, mais c'est le lot commun de nombreuses d'équipes à ce moment là de l'année.
Malgré une défaite et un nul pour débuter la saison, Ziguinchor n'aura pas vraiment été gâté par le calendrier, avec au total 9 rencontres sur 11 jouées contre les autres équipes du Top8 final et un seul match contre un futur relégué (Vienne Metro Hard Bulls). Heureusement, les défis subis en fin de saison auront permis à l'équipe de jouer les derniers matchs à l'Ipip'Agora, avec le soutien déterminant du "sixième homme" poussant les siens sur chaque action.
Un regret tout de même : ne pas avoir pu assister à la finale attendue entre ces Revengers sûrs de leurs forces et les Killa Clowns de Lamanzer. Anchorage échoue à la deuxième après avoir réalisé une très belle saison et la légende vivante Darren Morgan va sans doute mettre un terme à sa carrière là-dessus... Les deux équipes s'étaient rencontré très tôt dès le 2e tour au Pain Park, se séparant un score de parité 11-11 qui aurait bien mérité une deuxième manche pour cloturer la saison et régler la suprématie au sommet de la Platinium. Les défis du Kolonel Gunther, qui rêvait de ramener le trophée à Berlin, en ont décidé autrement !
Le but du titre et la révérence d'Ojaniemi
En débarquant en Hourloup' à l'intersaison 2116/2117, Mika Ojaniemi ne rêvait sans doute pas d'une fin de carrière aussi bien remplie. Joueur polyvalent, habitué à rester dans l'ombre lorsqu'il jouait à Thorsund, le Finlandais va pourtant devenir après quelques tours le leader d'attaque de Patou schminoosh. Durant deux ans, les percées d'Ojaniemi jusqu'au bonus et ses combinaisons avec Samai vont donner le tournis à bien des défenses de Platinium !
Toujours aussi discret, Mika accepte sans broncher de repasser plus en retrait cette saison après l'arrivée de Muntaz Morsi. Cela ne l'empêche pas de réaliser quelques gestes de grande classe, et les supporters se rappeleront longtemps de son interception contre Djakarta dans ce qui restera la plus courte victoire d'Hourloup' cette saison (6-5).
Le dernier match de la saison devait être pour lui une dernière occasion de se fondre dans le collectif avant une retraite programmée et bien méritée. Mais le déroulement de la partie l'aura finalement ramené une fois de plus sous le feu des projecteurs. Héros malheureux en attaque au premier quart-temps, lorsqu'il se retrouve balle en main dans la zone adverse sans parvenir à cadrer son tir, Ojaniemi l'est peut-être encore plus sur la 2e attaque, quand il échoue 5 fois de suite à protéger Morsi face aux plaquages de Braune !
Mais qu'à cela ne tienne, Mika Ojaniemi restera aussi le héros du titre de champion grâce à sa course victorieuse sur la première contre-attaque, un contre rapide parti de son propre camp et conclu par une frappe de loin limpide, sans se poser de question. Un but à l'image du personnage. Tchao, Champion !
La star, c'est l'équipe
Si les Hourloup'Revengers ont pu s'appuyer sur la technique de joueurs talentueux comme Ojaniemi, Samai ou Morsi, on chercherait en vain une super star au sein de l'équipe championne 2119.
Contrairement à ses prédécesseurs, qui pouvaient axer leur jeu sur le rayonnement d'un ou plusieurs des meilleurs joueurs du monde (Obekpa pour le Thunder 2117-2118, Franklin-Morgan chez les Clowns 2116, ou Guma-La auparavant chez les Darks 2113-2115), Hourloup'2119 ne compte pas vraiment de joueur de ce calibre, c'est tout juste si Samai pointait à la 22e place au classement des joueurs les + complets publié en début de saison ! Et c'est la première fois aussi depuis très longtemps qu'une équipe parvient à terminer en tête de la Platinium sans aucun joueur à 60 ou + en Esquive...
"Mais un super joueur ne suffit pas à faire une grande équipe !", analyse Austin Ekeji,légendaire capitaine des Hourloup' 2100-2102. "À côté des joueurs et des équipes que vous citez, il y a aussi d'autres superjoueurs dont les équipes n'ont finalement jamais rien gagné. Un championnat, ça ne se gagne pas dans la course à la techno ni dans la surenchère aux transferts, ça se gagne sur le terrain, à la sueur de son front !"
À voir le front de Patou schminoosh, le titre se gagne certainement un peu aussi au tableau noir, dans la préparation tactique des matchs !
Dans une bonne utilisation des Technos peut-être aussi, même si Hourloup' ne fait pas particulièrement non plus figure d'épouvantail dans ce domaine, où la franchise occupait les 11e/13e rang dans le dernier Classement de la Recherche publié. Pour certains observateurs, le titre 2119 restera pourtant sans nul doute comme l'année du triomphe des branchies ! Une technologie découverte près de dix ans auparavant par les labos de Bud Wiser, mais que Patou Schminoosh semble avoir été le premier à exploiter avec autant de détermination et d'efficacité.
Et la formation ?
On connait l'attachement du manager des Hourloup'Revengers à recruter et former des rookies, mais force est de constater que la franchise sénégalaise n'a pas beaucoup puisé dans son centre de formation pour conquérir la 5e étoile de son histoire.
Si Hourloup' s'en est bien sorti, c'est surtout grâce à quelques bons coups réalisés sur le marché des transferts lors des saisons précédentes (le recrutement des Hoilette et Ojaniemi, mais aussi Banguli récupéré à Nairobi, Reyman débauché à Prague, El Houri barré à Miami...) ou au début de celle-ci (Morsi transféré de St-Brieuc). A contrario, dans le huit de base-type d'Hourloup' cette saison, seuls Sockleh Samai, Malik Samoura et Félix Vadnai ont été formés à Ziguinchor ! On est très loin de la performance des Killa Clowns d'Anchorage, qui peuvent s'appuyer depuis plusieurs saisons sur une équipe composée en presque totalité de joueurs formés à la maison.
Et si le jeune Sahlemedihn Baye a bien intégré l'équipe et participé lui aussi à la conquête du titre des Revengers, l'image-forte de la saison restera plutôt la mise en vente successive des Zuheir Al-Karadsheh, Javason Kirumira, Casimir Yehouetome et Umana Fasesan. Une véritable saignée, dont on peut se demander à quoi elle aboutira sur le long terme. Et ce n'est peut-être pas la 4e place d'Hourloup' en Rookie League cette saison qui fera illusion, tant l'absence de joueurs véritablement prometteurs semble criante au vu des derniers matchs des Believers.
Mais qui sait, l'exemple du Casamançais Malik Samoura, qui s'est imposé comme titulaire en Hourloup' alors que personne n'avait cru en lui, donnera peut-être des idées à d'autres jeunes du centre de formation !
Il faudra bien, car après 5 titres de Platinium et 2 Super-Coupes, les Hourloup'Revengers ne semblent décidément pas encore rassasiés de jouer...
Les grandes équipes ne meurent jamais.
Fin de saison 2115. Qu'il paraît loin le temps où les Revengers gagnaient des titres ! Avec 7 défaites au compteur, Hourloup' échoue à la 13e place du championnat et doit se résoudre à abandonner la Platinium pour la première fois de son histoire. Pour la plupart des observateurs, ce n'est pas seulement ne page qui se tourne, c'est un livre qui se referme, une belle histoire qui s'achève.
Descente aux enfers ou nouveau départ ?! A l'instar des Auckland All Darks et Milwaukee Thunderbirds quelques années plus tôt, Hourloup' va trouver les ressources pour rebondir en Golden League et y rester le moins de temps possible. Sous l'impulsion de Mickey Hoilette, transféré d'Anchorage, les Revengers changent de style et retrouvent un second souffle. Toujours fringant à 30 ans, Jaako Filatov bat le record du nombre de matchs en carrière en pro, sans oublier d'inscrire encore 67 points tout en passant le relais au jeune Sockleh Samai, fraîchement issu du Centre de formation. Ziguinchor est champion de Golden dès la première saison et revient en Platinium avec des ambitions et des tactiques retrouvées.
Dès 2117, les hommes de Patou Schminoosh se mêlent à nouveau de la course au titre suprême, même s'ils seront finalement trop courts de quelques millimètres pour finir sur le podium cette année là. Mais ils remettent ça en 2118, menant le championnat invaincus jusqu'à la 7e journée avant de terminer 2e derrière les intouchables Thunderbirds. Ce n'est que partie remise, la saison 2119 sera la bonne...
L'Ipip Agora a tremblé jusqu'au bout
Le suspense aura duré jusqu'aux dernières secondes du dernier match. Les Revengers avaient besoin d'un nul ou d'une victoire contre Orana Dream of Chaos pour être sacrés, d'autant que les Killa Clowns mettaient la pression de leur côté en s'imposant face à une équipe d'Ost-Berlin Richter amoindrie après avoir abdiqué toute prétention au titre à Ziguinchor au tour précédent.
Au grand dam des supporters locaux, Hourloup' va se révéler pour une fois impuissant en attaque : Sur la première offensive, Samai se laisse neutraliser par Dagnaud puis Ojaniemi, malgré une bonne récupération de balle, croise trop son tir à mi-distance. Et sur la 2e, Morsi ne peut inscrire qu'un seul point bonus avant de subir le retour d'un Sam Braune survolté, qui parvient à bloquer l'attaque d'Hourloup' à lui tout seul !
C'est donc sur les deux quart-temps d'attaque d'Orana Dream of Chaos que le match doit basculer. Hourloup' justifie son statut de champion en étant la première équipe depuis bien longtemps à empêcher Braune d'inscrire le moindre point ! Avec 93 points au compteur depuis le début de saison, le goleador comptait bien entrer dans le clan très fermé des joueurs à + de 100 points sur une saison, mais ses fameuses attaques à 7 points auront finalement mordu la poussière face à l'organisation défensive d'Hourloup.
"Defence ! Defence !" Les tribunes redoublent d'encouragements au dernier quart-temps, alors qu'Hourloup' mène 6-0 et que du côté d'Anchorage le buteur Dotson vient de porter son total à 95 pts. Orana et Sam Braune tentent une dernière charge pour essayer de remonter leur retard et remporter le match. Quand Braune atteint la zone bonus, flanqué de trois partenaires, les supporters d'Hourloup' sont au bord de l'apoplexie... Mais c'est le moment que choisit Clément Banguli pour réussir le sack qui va faire définitivement basculer, et la rencontre et le championnat ! Hourloup' offre une dernière frayeur à son public en cafouillant la relance, mais Samai réussit finalement à esquiver Zaini, privant Braune de sa dernière possibiité de récupérer la balle et de conserver son titre de meilleur marqueur ! Le score restera à 6-0, le stade peut enfin exploser...
Un parcours de champion
9 victoires d'affilée, dont 7 acquises avec au moins 6 pts d'écart : les Hourloup' Revengers ont bel et bien réalisé une saison de champion ! Elle aurait peut-être été meilleure encore si les deux premiers tours du début de saison n'avaient eu à souffrir de quelques absences liées à la préparation estivale, mais c'est le lot commun de nombreuses d'équipes à ce moment là de l'année.
Malgré une défaite et un nul pour débuter la saison, Ziguinchor n'aura pas vraiment été gâté par le calendrier, avec au total 9 rencontres sur 11 jouées contre les autres équipes du Top8 final et un seul match contre un futur relégué (Vienne Metro Hard Bulls). Heureusement, les défis subis en fin de saison auront permis à l'équipe de jouer les derniers matchs à l'Ipip'Agora, avec le soutien déterminant du "sixième homme" poussant les siens sur chaque action.
Un regret tout de même : ne pas avoir pu assister à la finale attendue entre ces Revengers sûrs de leurs forces et les Killa Clowns de Lamanzer. Anchorage échoue à la deuxième après avoir réalisé une très belle saison et la légende vivante Darren Morgan va sans doute mettre un terme à sa carrière là-dessus... Les deux équipes s'étaient rencontré très tôt dès le 2e tour au Pain Park, se séparant un score de parité 11-11 qui aurait bien mérité une deuxième manche pour cloturer la saison et régler la suprématie au sommet de la Platinium. Les défis du Kolonel Gunther, qui rêvait de ramener le trophée à Berlin, en ont décidé autrement !
Le but du titre et la révérence d'Ojaniemi
En débarquant en Hourloup' à l'intersaison 2116/2117, Mika Ojaniemi ne rêvait sans doute pas d'une fin de carrière aussi bien remplie. Joueur polyvalent, habitué à rester dans l'ombre lorsqu'il jouait à Thorsund, le Finlandais va pourtant devenir après quelques tours le leader d'attaque de Patou schminoosh. Durant deux ans, les percées d'Ojaniemi jusqu'au bonus et ses combinaisons avec Samai vont donner le tournis à bien des défenses de Platinium !
Toujours aussi discret, Mika accepte sans broncher de repasser plus en retrait cette saison après l'arrivée de Muntaz Morsi. Cela ne l'empêche pas de réaliser quelques gestes de grande classe, et les supporters se rappeleront longtemps de son interception contre Djakarta dans ce qui restera la plus courte victoire d'Hourloup' cette saison (6-5).
Le dernier match de la saison devait être pour lui une dernière occasion de se fondre dans le collectif avant une retraite programmée et bien méritée. Mais le déroulement de la partie l'aura finalement ramené une fois de plus sous le feu des projecteurs. Héros malheureux en attaque au premier quart-temps, lorsqu'il se retrouve balle en main dans la zone adverse sans parvenir à cadrer son tir, Ojaniemi l'est peut-être encore plus sur la 2e attaque, quand il échoue 5 fois de suite à protéger Morsi face aux plaquages de Braune !
Mais qu'à cela ne tienne, Mika Ojaniemi restera aussi le héros du titre de champion grâce à sa course victorieuse sur la première contre-attaque, un contre rapide parti de son propre camp et conclu par une frappe de loin limpide, sans se poser de question. Un but à l'image du personnage. Tchao, Champion !
La star, c'est l'équipe
Si les Hourloup'Revengers ont pu s'appuyer sur la technique de joueurs talentueux comme Ojaniemi, Samai ou Morsi, on chercherait en vain une super star au sein de l'équipe championne 2119.
Contrairement à ses prédécesseurs, qui pouvaient axer leur jeu sur le rayonnement d'un ou plusieurs des meilleurs joueurs du monde (Obekpa pour le Thunder 2117-2118, Franklin-Morgan chez les Clowns 2116, ou Guma-La auparavant chez les Darks 2113-2115), Hourloup'2119 ne compte pas vraiment de joueur de ce calibre, c'est tout juste si Samai pointait à la 22e place au classement des joueurs les + complets publié en début de saison ! Et c'est la première fois aussi depuis très longtemps qu'une équipe parvient à terminer en tête de la Platinium sans aucun joueur à 60 ou + en Esquive...
"Mais un super joueur ne suffit pas à faire une grande équipe !", analyse Austin Ekeji,légendaire capitaine des Hourloup' 2100-2102. "À côté des joueurs et des équipes que vous citez, il y a aussi d'autres superjoueurs dont les équipes n'ont finalement jamais rien gagné. Un championnat, ça ne se gagne pas dans la course à la techno ni dans la surenchère aux transferts, ça se gagne sur le terrain, à la sueur de son front !"
À voir le front de Patou schminoosh, le titre se gagne certainement un peu aussi au tableau noir, dans la préparation tactique des matchs !
Dans une bonne utilisation des Technos peut-être aussi, même si Hourloup' ne fait pas particulièrement non plus figure d'épouvantail dans ce domaine, où la franchise occupait les 11e/13e rang dans le dernier Classement de la Recherche publié. Pour certains observateurs, le titre 2119 restera pourtant sans nul doute comme l'année du triomphe des branchies ! Une technologie découverte près de dix ans auparavant par les labos de Bud Wiser, mais que Patou Schminoosh semble avoir été le premier à exploiter avec autant de détermination et d'efficacité.
Et la formation ?
On connait l'attachement du manager des Hourloup'Revengers à recruter et former des rookies, mais force est de constater que la franchise sénégalaise n'a pas beaucoup puisé dans son centre de formation pour conquérir la 5e étoile de son histoire.
Si Hourloup' s'en est bien sorti, c'est surtout grâce à quelques bons coups réalisés sur le marché des transferts lors des saisons précédentes (le recrutement des Hoilette et Ojaniemi, mais aussi Banguli récupéré à Nairobi, Reyman débauché à Prague, El Houri barré à Miami...) ou au début de celle-ci (Morsi transféré de St-Brieuc). A contrario, dans le huit de base-type d'Hourloup' cette saison, seuls Sockleh Samai, Malik Samoura et Félix Vadnai ont été formés à Ziguinchor ! On est très loin de la performance des Killa Clowns d'Anchorage, qui peuvent s'appuyer depuis plusieurs saisons sur une équipe composée en presque totalité de joueurs formés à la maison.
Et si le jeune Sahlemedihn Baye a bien intégré l'équipe et participé lui aussi à la conquête du titre des Revengers, l'image-forte de la saison restera plutôt la mise en vente successive des Zuheir Al-Karadsheh, Javason Kirumira, Casimir Yehouetome et Umana Fasesan. Une véritable saignée, dont on peut se demander à quoi elle aboutira sur le long terme. Et ce n'est peut-être pas la 4e place d'Hourloup' en Rookie League cette saison qui fera illusion, tant l'absence de joueurs véritablement prometteurs semble criante au vu des derniers matchs des Believers.
Mais qui sait, l'exemple du Casamançais Malik Samoura, qui s'est imposé comme titulaire en Hourloup' alors que personne n'avait cru en lui, donnera peut-être des idées à d'autres jeunes du centre de formation !
Il faudra bien, car après 5 titres de Platinium et 2 Super-Coupes, les Hourloup'Revengers ne semblent décidément pas encore rassasiés de jouer...
Ecrit par Alice Hudukomba, le Vendredi 23 Octobre 2009, 16:04 dans la rubrique Articles & interviews.
Commentaires :
Mr light
23-10-09
à 17:00
Bravo!
Le Thunder a déjà été champion avec un dénommé Wilkins comme buteur...48 en esquive et 42 de tir. La grande classe quoi! Bon, c'est vrai que derrière, il y avait de l'artillerie lourde avec Johnson et ses copains. Un format d'équipe que l'on pourrait revoir à nouveau sous l'ère Heugel/Viccini...
Re:
Ouais, c'est vrai que tu avais un peu abusé à l'époque avec Wilkins :))
Et c'est vrai aussi qu'il était plutôt bien entouré :)
Et c'est vrai aussi qu'il était plutôt bien entouré :)
Bravo
Bravo pour ton titre et pour ce long article très complet qui insiste bien sur les choix de gestion à moyen et long terme qu'il faut faire quand on manage une équipe d'UltraBall.
Merci aussi d'avoir lâché Al-Karadsheh, il me plait bien. J'aurais aimé qu'il vienne avec Mickey Hoilette, la star jamaïcaine, mais d'autres ont été moins radins que moi... ;)
Ah, et une question que je n'ose poser sur le forum d'UB vu que recherche rime avec secret professionnel. Tu causes des branchies. Ca rend les joueurs insensibles aux effets du Gaz Assomant c'est ça ? Et en terme d'arbre des technos ça se situe où ?
En fait pour ne pas te demander de trop en révéler, ma question est surtout : ça se trouve en Cyberware ? Si oui, j'ai ouvert Cyberware 4 mais n'ai pas encore clos Lames rétractiles et Armure dermale 2 qui sont dans Cyberware 3, je suis loin de découvrir les Branchies ? Hum, chaud, bouillant, froid ? :)
Re: Bravo
Encore heureux que Al-Karadsheh te plaise. J'espère qu'il fera une belle carrière, ça a l'air bien parti à Kingston.
> Tu causes des branchies. Ca rend les joueurs insensibles aux effets du Gaz Assomant c'est ça ?
Oui c'est ça.
A vrai dire, je ne sais même plus où c'est situé, mais je vais demander au labo. Et je te dirais ça plutôt par mail ;)
> Tu causes des branchies. Ca rend les joueurs insensibles aux effets du Gaz Assomant c'est ça ?
Oui c'est ça.
A vrai dire, je ne sais même plus où c'est situé, mais je vais demander au labo. Et je te dirais ça plutôt par mail ;)
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Bien dominé au Pain Park, Lamanzer aura eu le mérite de me faire réaliser une faille dans ma défense, qui s'en trouve améliorée (un tout petit peu)...
Et content de t'avoir infligé ta seule défaite, gniark.